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Jean Duvernoy

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Mazamet 2007-© J.-L. Gasc

Jean Duvernoy

Jean Duvernoy, né en 1917 à Montbéliard et mort le à Toulouse, est un médiéviste et juriste français.
Docteur en droit et licencié ès lettres, il fut élu mainteneur de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse en 1989.
Après s’être intéressé aux Vaudois — lorsqu’il était en poste à Lyon—, Jean Duvernoy est à partir de 1958, l’auteur de textes, de transcription et de traductions sur le catharisme et l’Inquisition.

N’ayant pu obtenir d’aide de ses proches pour réaliser sa biographie, je me contenterai de vous dire combien j’ai apprécier les trop rares occasions où j’ai pu croiser ou discuter avec M. Duvernoy. Invité à ses obsèques, j’ai saisi combien son travail lui avait valu de reconnaissance, même si l’Université n’a pas pu ou voulu prendre la mesure de sa contribution à l’Histoire.Read more

Documents pour servir à l’histoire de l’Inquisition dans le Languedoc

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Documents pour servir à l’histoire de l’Inquisition dans le Languedoc
Célestin  Douais

Ouvrage en deux volumes de Monseigneur Célestin Douais

Publié en 1900 par Renouard et H. Laurens.

Ouvrage disponible en ligne sur le site : archive.org

Ce livre vient d’être ré-édité sous forme de photocopies de l’original détenu par la Bibliothèque Nationale de France.

Il est aussi accessible sur son site Gallica.

Méditation chrétienne profonde

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Méditation chrétienne profonde
Wilfrid Stinissen

Quatrième de couverture

L’homme moderne a perdu l’unité de son être. Il a l’impression d’être intérieurement tiraillé et écartelé. Comment rassembler les morceaux dispersés et retrouver l’unité ? Comment dépasser le sentiment d’absurdité qui envahit le monde et redonner un sens à la vie?

Il y en a qui, dans leur détresse, se tournent vers le yoga ou le zen. En effet, l’Orient offre à l’homme tourmenté de notre temps certains moyens qui peuvent l’aider à retrouver son centre et devenir de nouveau pleinement homme. Un de ses moyens est la méditation, plus précisément la méditation profonde, dans laquelle on renonce à toute activité discursive pour se plonger d’emblée dans le silence qui se situe au-delà des images et des pensées. Grâce à l’intégration de certains éléments puisés dans la sagesse de l’Orient, l’auteur de ce livre ouvre de nouvelles voies à la prière contemplative et montre qu’elle peut être accessible aussi au débutant.

Mon commentaire

Il va sans dire qu’il n’existe pas d’ouvrage sur la méditation chrétienne en dehors du cercle judéo-chrétien.
Cet ouvrage présente néanmoins l’intérêt de nous rappeler quelques fondamentaux de la méditation appliquée à la foi chrétienne. En effet, contrairement aux philosophies orientales, le christianisme ne s’ouvre pas sur le vide mais sur le Christ. En cela la médiation chrétienne dispose donc d’un centre et les textes le concernant sont autant d’outil de conduite de la méditation.
La médiation chrétienne ne nie pas l’existence du corps mais elle le distingue de l’esprit — l’âme diraient les judéo-chrétiens — et elle enseigne à le tenir à distance pour l’empêcher d’interférer dans l’expression de ce dernier. Pour nous, croyants cathares, la prière — qui ne peut être un moyen de communication avec le Dieu étranger — est un outil d’éloignement de la mondanité.

L’auteur

Wilfred (Georges) Stinissen est né le 10 janvier 1927 à Amberes-Belgique, et est décédé le 30 novembre 2013 à Tagarp (Suède).
Ses parents s’appelaient Julio et Marcela Liekens.

Le 27 août 1943 il entre au noviciat de Bruges et revêt l’habit le 6 septembre, prenant le nom de Wilfred du Christ Roi . Il prononce ses vœux comme Carme Déchaux le 8 septembre 1944.
Il fait des études de philosophie et de théologie à Gent et Hassrode. Il est ordonné prêtre le 5 août 1951. De 1953 à 1957 il étudie dans la fameuse Université de Louvain et devient docteur en philosophie. Plus tard il sera professeur d’histoire de la philosophie de psychologie religieuse, ascétique et mystique, ainsi que de chant grégorien de 1958 à 1961. En 1961 il est élu maître des novices à Bruges. Après le Concile du Vatican il juge nécessaire d’unir le yoga à l’oraison chrétienne.

En 1967 il part pour la Suède où, avec quelques frères, il fonde le monastère de Tagarp Skane. Ce monastère offre à ses visiteurs la possibilité de méditer et de prier.Ecrivain spirituel dont de nombreux livres ont été traduits dans diverses langues (anglais, français, italien, espagnol, portugais…, il écrivait généralement en flamand, sa langue maternelle.

Quelques œuvres traduites en français.

  • Méditation chrétienne profonde. Traduit du Suédois par Bernard DUREL. Paris, Cerf, 1989, 203 p.
  • L’abandon. Traduit par Sœur Thérèse-Marie, o.c.d., Paris, Editions du Carmel, 2012
  • La nuit comme le jour illumine
  • L’éternité au cœur du temps
  • L’Oraison contemplative

Notons également plusieurs de ses articles publiés dans la revue Kerith.

Informations sur l’auteur recopiées sur le site de la Délégation générale du Congo.

Additifs alimentaires, danger

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Additifs alimentaires, danger

Le guide indispensable pour ne plus vous empoisonner

Corinne Gouget

Quatrième de couverture

Qu’est-ce qu’un additif alimentaire ?

C’est la question que se posent de nombreux consommateurs qui, comme vous, voudraient bien savoir ce qui se cache dans la liste des ingrédients, sous des noms parfois difficiles à lire et à prononcer ou des codes comme le E951, par exemple. Muni de ce guide facile à utiliser, vous serez enfin capable de savoir ce que sont la plupart des ingrédients cités sur les emballages (même si tout n’est pas dit sur les étiquettes) et vous aurez le pouvoir de décider d’acheter ou non les produits concernés.

Après plus de 15 ans d’expérience dans le domaine de la toxicité des additifs alimentaires, dont 2 ans passé à comparer de nombreuses études internationales sur le sujet, Corinne Gouget est heureuse de vous donner la possibilité de savoir ce que vous mangez.

Mon commentaire

Guide très précis et très complet même si l’auteure est particulièrement sévère et applique à la lettre le principe de précaution. Ne vous laissez donc pas  désespérer de prime abord en constatant que presque tout est déconseillé.
Le but n’est pas d’atteindre la perfection, mais de s’en rapprocher… comme dans d’autres domaines. 😉

La résistance au christianisme – R. Vaneigem

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La résistance au christianisme
Raoul Vaneigem

Les hérésies des origines au XVIIIe siècle

Quatrième de couverture
« L’histoire des mouvements de résistance à l’Eglise et à l’imprégnation chrétienne n’a été abordée à ce jour qu’à l’ombre de la théologie et selon une perspective apologétique. Parce qu’elle participe du déclin des systèmes monolithiques, la déchristianisation permet d’étudier, en dehors des périls et de l’outrance polémique, des réactions sociales et individuelles longtemps oblitérées par l’empire de séduction et de crainte que Rome gouvernait au nom du Christ.

L’Eglise ne cesse d’être hantée par un passé qui la conteste. Le christianisme s’hellénise au IIe siècle en reniant sa judéité pour tomber sous la condamnation du catholicisme au IVe siècle, et nourrir contre le clergé constantinien la nostalgie des origines et les insurrections millénaristes.

Mais, sous le pouvoir de l’Esprit qui institue la prédominance du ciel sur la terre, s’agite aussi une indomptable volonté de vivre. Se jouant de ce que Deschner appelle « l’histoire criminelle du christianisme », elle atteste la permanence d’un combat que ne travestissent plus aujourd’hui ni la mythologie chrétienne ni les idéologies de masse qui lui ont succédé pour un temps. »
(Raoul Vaneigem)

Mon commentaire
L’auteur ne peut être taxé de soumission volontaire au judéo-christianisme qu’il raille alors qu’il en applique involontairement les références.
On se demande d’où il tire ses sources quand il nous indique que Marcion rejoint Cerdon alors que ce dernier est déjà mort. Il doit confondre disciple et élève. De même son histoire d’Israël est conforme à la Bible qu’il dénonce et non conforme aux travaux des archéologues.
Encore un ouvrage à éviter.

Les Frères Karamozov – Le grand Inquisiteur

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Les frères Karamazov

Fédor Dostoïevski

Informations techniques

Vous trouverez le texte intégral de ce chapitre V du Livre V de l’œuvre sur le site de Wikilivres.

Mon commentaire

Ce texte est absolument extraordinaire tant il paraît excessif tout en étant terriblement juste en fait.
Le résumer est presque impossible mais il est axé sur le fait que l’église catholique — dans sa période la plus excessive (l’Inquisition espagnole) — justifie d’avoir choisie la voie opposée à celle du Christ en raison de sa conception de l’incapacité de l’homme a effectuer les bons choix et de sa volonté d’imposer sa vision théologique au risque de se mettre du côté de Satan.

Ce qui est terrible dans ce texte c’est sa parfaite concordance avec la façon dont l’église officielle s’est constituée et développée, au détriment des hommes et des autres christianismes, et le cynisme assumé de l’Inquisitieur même quand il se sait en face de celui qu’il a trahit.

Enquête sur Paul et Jésus

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Enquête sur Paul et Jésus
Henri Persoz

Commentaire (site de la paroisse réformée d’Hagondance et de Maizière-lès-Metz)

Pourquoi Paul cite-t-il si peu les paroles de Jésus et construit-il une figure qui sauve non en raison de ses paroles et de ses enseignements, mais parce qu’elle a été crucifiée ?
Pour répondre à cette question, Henri Persoz mène méticuleusement une enquête progressive et fort intéressante, formulant des interrogations, avançant des hypothèses qu’il examine à la lumière des lettres pauliniennes ou d’autres textes encore, interrogeant aussi les théologiens d’hier et d’aujourd’hui. C’est un travail richement documenté, clair, accessible et très plaisant à lire parce que l’auteur accompagne pas à pas ses lecteurs, il leur expose son cheminement, annonce à l’avance les étapes de sa réflexion et en signale même parfois les passages un peu ardus.
Grâce à une lecture attentive des lettres de Paul, nous apprenons à mieux connaître l’apôtre et le monde dans lequel il vivait, à mieux comprendre aussi comment il explique sa relation à Jésus Christ. En particulier, Henri Persoz montre que le Jésus historique n’intéressait pas Paul (dans les lettres authentiques pauliniennes, il n’y a que six références explicites à une parole de Jésus). L’Évangile qu’il prêche ne résulte pas d’une transmission d’homme, (Paul n’a pas connu Jésus) mais d’une révélation qui lui vient directement de Dieu (Galates, 1/12). Or cette révélation ne lui a apporté que quelques idées décisives, comme la libération de la loi et le salut par la grâce, elle n’a pas pu raconter dans le détail les paraboles, le sermon sur la montagne… Paul a donc construit sa théologie à partir de sa double culture juive et grecque, et sans avoir besoin de s’appuyer sur le Jésus historique.
Pour savoir ce qu’il en est des paroles de Jésus au premier siècle, l’auteur survole la littérature du premier siècle (les écrits non pauliniens).
Bon nombre de ces récits n’évoquent que très peu les paroles de Jésus dont le rôle principal est comme dans la théologie paulinienne de sauver par sa mort et sa résurrection. D’autres écrits par contre, (tel l’Évangile de Thomas) évoquent abondamment les paroles et les actes de Jésus, développant une théologie fort différente de celle de Paul, car Jésus y est Seigneur en raison de son enseignement et non en raison de sa mort. Il existait donc des origines plurielles du christianisme avec des écarts de conceptions (hellénisées pour celles qui retiennent l’Évangile de la croix, palestiniennes pour celles qui s’attachent à l’Évangile de la Parole, jérusalémites pour celles qui sont restées très juives, ou encore johanniques).
Afin de comprendre pourquoi Paul ne cite quasiment jamais l’enseignement de Jésus, ni le contenu de ses discussions polémiques avec les juifs, ni ses paraboles, ses guérisons ou ses miracles, ni ses compassions, l’auteur présente en les commentant ensuite, les explications qui ont été données par certains théologiens et qui pourraient bien faire avancer l’enquête.
Certaines de ces hypothèses sont possibles, du reste intéressantes :

  • Paul voulait désencombrer le message chrétien de toute référence au caractère extraordinaire des miracles et des guérisons. Pour lui, ce sont les convictions et les retournements intérieurs qui importent et sont déterminants.
  • Paul n’a pas fait partie des 12 disciples, ce qu’il ressentait comme une infériorité. C’est pourquoi il insisterait sur la révélation par Dieu qui le fait l’égal des disciples.
  • Ou alors il atténue le discours de Jésus car le radicalisme éthique des porteurs de la parole de Jésus (abandonner ses possessions au bénéfice des plus pauvres et tout quitter pour suivre le Maître) est trop difficile à envisager et à propager dans les riches villes commerçantes et intellectuelles d’Asie mineure. Pour rendre son message recevable, il n’a retenu que ce qui était socialement acceptable, le salut par un autre.
  • Il laisserait aussi dans l’ombre le Jésus de l’histoire parce que ce Jésus là correspondait si peu au Messie glorieux attendu.

Mais d’ailleurs, dans les années 50, que pouvait connaître Paul de la tradition sur les paroles et les actes de Jésus ? De cette tradition orale, il ne disposait probablement qu’une idèe très vague, bien différente de celle propagée plus tard dans les écrits des évangélistes. Et même lorsque les paroles de Jésus finirent par se diffuser timidement et lentement en Asie mineure, il fut difficile à Paul de changer des convictions déjà bien solides et l’apôtre, à 55 ans, ne parviendra pas à intégrer ces éléments dans son Évangile. Il s’est d’ailleurs durement opposé à ceux qui propageaient les paroles de Jésus et qui perturbaient son propre enseignement.
Alors se demande l’auteur, comment expliquer que le christianisme ait pu se développer et se répandre à partir du seul événement de la croix, amputé de l’événement de la Parole et de la vie de Jésus? Il faut se replacer dans le cadre des religions païennes (dites à mystères pour les religions orientales) qui avaient beaucoup d’adeptes dans ce monde hellénisé imprégné de magie et d’idolâtrie. Ces religions offraient une promesse de salut individuel par communion cyclique avec un dieu mort et ressuscité, dans une cérémonie assez effrayante. Paul s’est opposé bien sûr à ces religions. Mais il sut opérer une synthèse intelligente entre les cultes païens et ses convictions, en opérant un important travail de réinterprétation, d’adaptation et de profond changement (en particulier avec l’idée de l’homme nouveau). Sans avoir eu besoin d’évoquer les paroles et l’enseignement de Jésus, son discours théologique fut alors culturellement accessible et recevable, et il put beaucoup convertir.
Alors, Jésus proclamant ou Jésus proclamé ? (la formule est de Bultmann) Jésus des Évangiles proclamant une parole, ou Christ proclamé du haut de la croix
Le christianisme est marqué par ces deux approches : l’approche de Jésus selon laquelle le salut est dans l’amour du prochain qui débouche sur l’oubli de soi et qui amène à une éthique radicale prônant l’impossible (la foi qui déplace les montagnes). Et celle, plus institutionnelle développée par Paul, qui insiste sur l’unité de la communauté, et où le salut lié à la croix, c’est vivre pour Christ.
D’après Henri Persoz, l’Église a survécu grâce à la cohabitation bénéfique de ces deux dimensions, et aucune n’aurait pu la maintenir vivante toute seule et sans l’autre.
C. W.

Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme

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Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme
Jacques Giri

Quatrième de couverture

Jacques Giri a mené avec sérieux son enquête sur les sources qui nous parlent du Jésus de l’histoire et des premières communautés chrétiennes celles du Nouveau Testament et celles qui vont de Clément de Rome à Marcion. Il s’est plongé avec sérieux dans une littérature technique, dont il reformule les résultats en un style clair, et porte sur le sujet un jugement pondéré. Face à la pléthore de ce genre d’ouvrage, souvent écrit en langues étrangères et marqué par l’appartenance confessionnelle, il veut « essayer de servir de guide à travers ces terres peu ou mal connues ». Une synthèse équilibrée sur un sujet difficile, présentée avec clarté et honnêteté scientifique. Les Études, mai 2008 Le polytechnicien Jacques Giri nous livre ici un courageux parcours de reconnaissance dans ce maquis d’ouvrages et d’hypothèses, à la manière, dit-il, d’un « honnête homme » du Grand Siècle. En somme, voici un dossier didactique, clair et utile sur les travaux historiques actuels. Archives de Sciences Sociales des Religions, avril-juin 2008 L’exégèse contemporaine, qui s’efforce d’en savoir toujours plus sur le « Jésus de l’histoire » (par opposition au « Jésus de la foi »), a fait des progrès considérables au cours des dernières décennies. De nouveaux débats sont apparus, que le profane a parfois du mal à suivre. C’est pour éclairer le grand public que Jacques Giri a entrepris d’écrire cette somme, qui se veut un bilan des plus récents acquis. Sur chacune des questions étudiées, qu’il s’agisse de la question des sources, de la rédaction des évangiles canoniques et des apocryphes, de l’enfance de Jésus, de sa prédication ou de sa mort, l’auteur s’efforce de distinguer ce qui est désormais certain, ce qui est probable, ce qui est possible. Une excellente synthèse. Éléments, le magazine des idées, avril-juin 2010

Mon commentaire

Cet ouvrage expose les nombreuses hypothèses issues des travaux anciens et récents portant sur des points importants dans la compréhension du christianisme primitif. Certains de ces points sont même très intéressants dans le cadre d’une approche spirituelle cathare. Je vous en conseille vivement la lecture si vous souhaitez étayer vos connaissances sur ces sujets habituellement un peu ardus.
Attention cependant car, si cet ouvrage permet de mieux situer les opinions des divers auteurs que l’on croise dans nos bibliothèques ou sur internet, il peut dérouter celles et ceux dont le bagage en matière d’études théologiques est encore un peu mince. En effet, il ne propose aucune solution incontestable si ce n’est pour infirmer des hypothèses ou de pseudo-certitudes qui circulent habituellement. Vous lirez certains auteurs d’un autre œil à l’avenir.

L’Église cathare – Origines primo-chrétiennes du catharisme

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L’Eglise Cathare

Origines primo-chrétiennes du catharisme

Philippe Roy

L’auteur, qui nous avait déjà proposé une étude d’un fragment du rituel issu du manuscrit de Dublin sous le titre Le Consolament Cathare, s’intéresse cette fois à l’Église des bons chrétiens.

Présentation du site Ombres blanches

Cette étude consacrée à l’attitude spirituelle et aux doctrines des cathares permet d’interroger leur rôle dans l’histoire spirituelle occidentale. Elle montre notamment de quelle façon les cathares développaient à la fois une vision naturaliste du monde et une lecture rationnelle des Ecritures mais aussi un modèle spiritualiste développé à travers la mystique de l’esprit consolateur.

Une église cathare – Julien Roche

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Une Église cathare – Julien Roche

L’évêché du Carcassès
Carcassonne, Béziers, Narbonne 1167 – début du XIVe siècle 

Présentation de l’éditeur

Une Eglise cathare… Dans cet ouvrage fondamental, julien Roche nous conte donc la vie d’une Eglise chrétienne exemplaire, organisée, hiérarchisée, une Eglise vivante durant les années de liberté et jusque sous la persécution. Il nous propose de suivre les chemins parcourus par les bons hommes cathares, de Carcassonne à Narbonne ou Béziers. Il nous amène au cœur des foyers, au cœur des castra, ces villages fortifiés où cette Eglise véritable s’enracina et s’épanouit, avant d’y mourir peu à peu sous les coups des croisés puis de l’Inquisition. Il s’agit là d’un travail essentiel qui ne laisse rien au hasard, puisque même les sources sont passées au crible et décryptées. Riche d’enseignements, ce beau livre nous fait approcher au plus près possible de la réalité de ce temps. Il redonne vie et parole aux hommes et aux femmes, Bons Chrétiens ou simples croyants, qui composèrent cette Eglise. Et il rend aussi toute son existence historique à cette Eglise elle-même, morte dans les bûchers ou les prisons de l’Inquisition. En ce sens, cet ouvrage était nécessaire : il apparaît aujourd’hui comme exemplaire et novateur.

Biographie de l’auteur

Archiviste paléographe, conservateur de bibliothèques, julien Roche dirige actuellement le Service Commun de Documentation de l’IUFM Nord/Pas-de-Calais. Le présent ouvrage est l’édition de sa thèse d’Ecole des Chartes.