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Diogène Laërce

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Diogène Laërce

Faire la notice biographique de Diogène Laërce est œuvre impossible. En effet, de sa vie, de son origine, de sa formation, de l’ensemble de son œuvre, de sa personnalité et même de son nom les spécialistes ne savent à peu près rien.
D’après l’étude de son œuvre on peut penser qu’il aurait vécu dans la première partie du IIIe siècle.
Mais ce qui fait l’importance de cet auteur c’est la qualité de ses écrits qui nous sont semble-t-il intégralement parvenus. Ses descriptions des groupes (sectes) philosophiques sont d’autant plus intéressantes qu’ils lui sont quasiment contemporains.

Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres

Commentaire

Dans ce premier tome l’auteur nous présente les philosophes suivants :
Livre I
Les sept sages : Thalès, Solon, Chilon, Pittacos, Bias, Cléobule, Périandre, Anacharsis, Myson, Épiménide et Phérécide.
Livre II
Socrate et ses disciples : Anaximandre, Anaximène, Anaxagore, Archélaos, Socrate, Xénophon, Eschine, Aristippe, Phédon, Euclide, Stilpon, Criton, Simon, Glaucon, Simias, Cébès et Ménédème.
Livre III
Platon
Livre IV
L’Académie : Speusippe, Xénocrate, Polémon, Cratès, Crantor, Arcésilas, Bion, Lacydès, Carnéade et Clitomaque
Livre V
Les Péripatéticiens : Aristote, Théophraste, Straton, Lycon, Démétrios de Phalère et Héraclide.


Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres

Commentaire

Dans ce second tome l’auteur nous présente les philosophes suivants :
Livre VI
Les cyniques : Antisthène, Diogène, Monime, Onésicrite, Cratès, Métroclès, Hipparchia, Ménippe et Ménédème.
Livre VII
Les Stoïciens : Zénon, Ariston, Hérillos, Denys, Cléanthe, Sphéros, Chrysippe.
Livre VIII
Les Pythagoriciens : Pythagore, Empédocle, Épicharme, Archytas, Alcméon, Hippasos, Philoaos, Eudoxe.
Livre IX
Les Isolés et les Sceptiques : Héraclite, Xénophane, Parménide, Mélissos, Zénon d’Élée, Leucippe, Démocrite, Protagoras, Diogène d’Appolloniate, Anaxarque, Pyrrhon et Timon.
Livre X
Épicure : Vie et étude des Lettres.


Vie et doctrines des Stoïciens

Commentaire

Cet ouvrage correspond au livre VII présenté in extenso et commenté.

Le bûcher de Montségur

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Le bûcher de Montségur – Zoé Oldenbourg

16 mars 1244

Quatrième de couverture

En ce temps-là le Languedoc était pour l’Eglise un danger : ses chefs y toléraient la religion cathare. Pour la France du Nord et la monarchie capétienne, cette province riche, jalouse de son indépendance et de sa culture, mais désunie, était une proie convoitée.
Quand le pape Innocent III, en 1209, prêcha la croisade contre l’hérésie cathare, commença une longue guerre de conquête : armées de croisés, puis armées royales déferlèrent sur le Languedoc. Les efforts conjugués de la royauté, de la Papauté et de l’Inquisition eurent raison de la résistance occitane.
Le 16 mars 1244, Montségur, dernier sanctuaire du catharisme, tombait après un siège de dix mois. Dans une Occitanie annexée à la couronne, il n’y eut plus de tentative de révolte religieuse ni nationale.

Simone Weil – Œuvres

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Simone Weil

Simone Weil est le prototype même de la philosophe qui ne s’interdit aucune démarche pour autant qu’elle lui semble susceptible d’ouvrir un horizon utile et qui s’impose d’être toujours en cohérence avec elle-même.
Bien entendu cette démarche ne peut que déboucher sur une vie tourmentée mais d’une telle richesse que bien des vieillards peuvent l’envier.
Le délai de droit d’auteur étant totalement prescrit (env. 51 ans après la mort de l’auteure selon le Code de la propriété intellectuelle), voici une version pdf de ce texte proposé par une université canadienne qui en propose quelques autres également.

Voici des ouvrages qui m’ont semblé utiles à connaître dans notre démarche introspective.

Attente de Dieu

Préface de J.-M. Perrin

Ces textes, rassemblés sous le titre, Attente de Dieu, sont parmi les plus beaux que Simone Weil m’ait laissés ; ils ont tous été composés entre janvier et juin 1942 ils se rattachent tous, de plus ou moins loin, au dialogue que, depuis le mois de juin précédent, nous poursuivions ensemble à l’écoute de la Vérité, elle, attirée par le Christ, moi, prêtre depuis treize ans.

En 1949 j’avais consenti à publier ces textes et surtout la correspondance — qui en est la partie la plus belle — afin de faire connaître les pages les plus éclairantes de son expérience intérieure et de sa personnalité ; mais la raison de cette publication était surtout, comme Simone en avait exprimé explicitement le désir lors de nos diverses rencontres, de donner à d’autres la possibilité d’entrer dans ce dialogue. Nous en avions parlé souvent, j’en suis témoin, et c’est dans cet esprit qu’elle me donna ces textes et ceux d’Intuitions pré-chrétiennes. Dans sa lettre d’adieu, elle m’écrivait, me parlant de ses pensées : « Je ne vois que vous dont je puisse implorer l’attention en leur faveur. Votre charité, dont vous m’avez comblée, je voudrais qu’elle se détourne de moi et se dirige vers ce que je porte en moi, et qui vaut, j’aime à le croire, beaucoup mieux que moi. »

J’ai choisi le titre Attente de Dieu, parce qu’il était cher à Simone ; elle y voyait la vigilance du serviteur tendu vers le retour du maître. Ce titre exprime aussi le caractère inachevé qui, à cause même des

Ce rappel, si bref soit-il, est d’autant plus nécessaire que nous ne sommes pas, ici, en face de textes destinés à être publiés et conçus pour vivre en quelque sorte indépendamment de leur auteur. Ces textes, au contraire, les lettres surtout, font, si l’on peut ainsi dire, partie d’elle-même et on ne peut les comprendre sans les situer dans sa recherche, dans son évolution, et même dans le dialogue où elle s’était engagée.

La pesanteur et la grâce

Quatrième de couverture

Les idées, les arts, les sociétés.

Partie de la philosophie pour entrer en religion, née dans une famille d’origine juive pour se rapprocher du christianisme, Simone Weil a suivi un parcours étonnant, qui la mènera d’un statut de jeune fille de la bourgeoisie aux confins de la plus atroce misère matérielle. Animée d’une soif d’absolu qui la fait vivre — comme d’autres vivent de pain —, elle se rend compte, dans ses écrits, de cette aventure exceptionnelle. « La pesanteur et la grâce », recueil de ses pensées, de ses réflexions les plus intimes, témoigne de cette exigence et de ce destin. Conçu comme une succession de réflexions sur des thèmes variés, mais dont la cohérence est frappante, ce livre constitue une remarquable initation à son œuvre.

Commentaire personnel

Si  Attente de Dieu, œuvre de fin de vie est celle qui nous parle le plus, La pesanteur et la grâce, œuvre des débuts me paraît utile à l’appréhension des particularités de la philosophe.

Qu’est-ce que la philosophie antique ?

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Qu’est-ce que la philosophie antique ?
Pierre Hadot

Quatrième de couverture

Qu’est-ce que la philosophie antique ?
À cette question, la tradition universitaire répond par une histoire des doctrines et des systèmes — réponse d’ailleurs très tôt induite par la volonté du christianisme de s’arroger la sagesse comme l’ascèse.
À cette question, Pierre Hadot apporte une réponse tout à fait nouvelle : depuis Socrate et Platon, peut-être même depuis les présocratiques, jusqu’au début du christianisme, la philosophie procède toujours d’un choix initial pour un mode de vie, d’une vision globale de l’univers, d’une décision volontaire de vivre le monde avec d’autres, en communauté ou en école. De cette conversion de l’individu découle le discours philosophique qui dira l’option d’existence comme la représentation du monde. La philosophie antique n’est donc pas un système, elle est un exercice préparatoire à la sagesse, elle est un exercice spirituel.

Le Christ grec

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Le Christ grec
Bruno Delorme

De la tragédie aux évangiles

Quatrième de couverture

Comment un homme cultivé de l’Antiquité pouvait-il recevoir la « Bonne Nouvelle » chrétienne ? Alors que l’exégèse classique, depuis plus d’un siècle, a fait le choix d’interroger la figure du Christ et la formation des évangiles essentiellement à partir du judaïsme antique et de la Bible, un autre regard semble aujourd’hui possible. La rhétorique grecque, connue et pratiquée par les premiers écrivains chrétiens, les références implicites à la tragédie dans les évangiles, comme l’emploi du genre sublime par la personne du Christ, en sont les principaux éléments. Le monde romain, souvent passé sous silence, forme F ultime horizon qui permet de restituer l’événement chrétien dans son contexte originel.

Bruno Delorme est bibliothécaire, de formation théologique et exégétique, il travaille sur la question des origines chrétiennes.

Philon d’Alexandrie

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Philon d’Alexandrie
Jean Daniélou

Commentaire de Maurice Vanhoutte

La personnalité très diverse de Philon : philosophe, exégète, prédicateur, théologien, ascète et politique tout à la fois, a suscité, au cours des dernières années, un nombre considérable de travaux, surtout en Allemagne et aux Etats-Unis. En France, depuis les travaux de Bréhier qui datent des environs de 1910, aucun ouvrage d’ensemble ne lui avait été consacré. Celui du P, Daniélou nous convainc d’une chose : à l’heure actuelle, il est encore très difficile de porter un Jugement sur Philon, La thèse majeure du nouvel interprète est qu’il ne convient pas de voir en Philon un syncrétiste, comme le faisait Bréhier suivi par d’autres historiens de la pensée antique. Peut-être l’auteur a-t-il eu tort de suivre entièrement Wolfson et Vôlker sur ce point. En effet il donne d’abord à croire que Philon est essentiellement un juif croyant qui ne fait qu’emprunter à la culture grecque les formes d’expression de sa foi. Il n’en reste pas moins, comme on peut le voir au chapitre II, que Philon, profondément imprégné par l’enseignement,des philosophes et rhéteurs grecs, a eu à cœur, dans son zèle apologétique, de prouver aux Grecs que la Bible ne contredisait pas la philosophie naturelle de Platon, d’Aristote et des Stoïciens, Je me contente de renvoyer aux pages 178-179 où l’auteur commente un passage typique à cet égard,
De sorte qu’on gagnerait, je pense, à exposer la pensée philonienne en deux fois, en partant d’abord de la Bible, puis de la philosophie grecque. L’auteur objectera qu’en ce cas on ne tiendrait plus compte de l’homme, de la personnalité extrêmement nuancée que fut Philon. Précisément, n est-ce pas cette subtilité de sa pensée qui nous le masque encore et ne la serrerait-on pas de plus près en multipliant nos perspectives ? Si, comme le voit très bien l’auteur, il y a réellement deux versants dans l’œuvre de Philon, ne serait-il pas opportun de les considérer à tour de rôle pour découvrir leurs nombreux points de rencontre ? Peut-être alors l’interprétation syncrétiste garderait-elle malgré tout sa valeur. Il y a un certain danger, ce me semble, de vouloir pénétrer dans la personnalité d’un penseur ancien. Est-il nécessaire ou tout simplement prudent de soutenir l’originalité de la pensée chez Philon, d’en faire un grand philosophe ? A force de se pencher sur des textes, il arrive quelque fois qu’on s’illusionne sur leur authenticité.
La nature de la collection dans laquelle il publie a interdit sans doute à l’auteur de fournir une bibliographie complète de son sujet, de citer en note des ouvrages importants, de s’étendre sur telle question décisive, par exemple, les philosophes ou la Bible à Alexandrie. L’état dans lequel il nous a livré ses recherches est néanmoins excellent. Le chapitre sur la théologie de Philon est remarquable par sa clarté.

M. VANHOUTTE,

Commentaire publié dans : Revue Philosophique de Louvain – Année 1960, Volume 58, Numéro 58, pp. 295-296
Copié sur Persée.fr

Platon – Œuvres complètes

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Platon : œuvres complètes

Ces deux ouvrages regroupent l’intégralité de l’œuvre de Platon qui nous présente sa philosophie et celle de son maître Soocrate.

Cette philosophie s’interroge sur les grandes questions qui agitent l’humanité depuis qu’elle est en mesure de se les poser.

Dans le sommaire ci-dessous, je vous signalerai les œuvres susceptibles d’être intéressantes dans la démarche cathare. Les sources confirment que les cathares maîtrisaient, entre autre, la philosophie socratique et platonicienne.

Sommaire

Les titres renvoient à des descriptions de l’œuvre figurant sur Wikipedia.

  • Alcibiade majeur (ou Premier Alcibiade, De l’Homme) : de la nécessité d’accéder à la maturité, c’est-à-dire de se connaître soi-même, avant d’envisager une carrière politique.
  • Apologie de Socrate : Plaidoyers de Socrate lors du procès qui va le condamner à mort. Réflexion sur la vérité, la justice et la mort. À lire absolument (lecture facile) car on peut faire un parallèle entre la façon dont Socrate force ses juges à commettre l’injustice de le condamner à mort au nom d’une loi qu’ils bafouent et la façon dont Jésus va forcer la loi juive à se déjuger en condamnant au nom de Dieu celui qu’il envoie.
  • Le Banquet (De l’amour) : discussion autour de l’amour érotique.
  • Charmide (De la sagesse morale)
  • Cratyle (Du langage)
  • Criton (Du devoir du citoyen)
  • Euthydème (De l’éristique)
  • Euthyphron (De la piété)
  • Gorgias (De la rhétorique)
  • Hippias majeur (ou Premier Hippias, De la beauté)
  • Hippias mineur (ou Second Hippias, Du faux)
  • Ion (De l’Iliade)
  • Lachès (Du courage)
  • Lysis(De l’amitié)
  • Ménexène (De l’oraison funèbre)
  • Ménon (De la vertu)
  • Phédon (De l’âme) : dernier entretien de Socrate avant d’être amené à se suicider selon la condamnation prononcée contre lui. Ce dialogue rapporté par Phédon entre Socrate d’une part et Simmias et Cébès d’autre part porte sur l’âme, son rôle, sa nature et son immortalité ainsi que sur la conduite susceptible de conduire vers les cieux supérieurs. Les cathares n’auraient rien trouvé à y redire.
  • Protagoras (Des sophistes)
  • La République (De la justice) : Dans le livre VII, l’allégorie de la caverne est une représentation intéressante de l’éveil à l’entendement du Bien.
  • Alcibiade mineur (ou Second Alcibiade, De la prière)
  • Axiogos
  • Clitophon
  • Critias (De l’Atlantide)
  • Définitions
  • Dèmodocos
  • Épinomis (Des astres)
  • Éryxias
  • Hipparque (De l’amour du gain)
  • Juste (Du)
  • Lettres
  • Les Lois (De la législation)
  • Minos
  • Parménide (Des Idées)
  • Phèdre (Du Beau)
  • Philèbe (Du plaisir)
  • Le Politique (De la royauté)
  • Rivaux (De la philosophie)
  • Sisyphos
  • Le Sophiste (De l’Être)
  • Théagès (Du savoir)
  • Théétète (De la science)
  • Timée
  • Vertu (De la)

Histoire et doctrine des Cathares – C. Schmidt

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Histoire et doctrine des Cathares
Charles Schmidt

Quatrième de couverture

L’auteur s’explique…

… Sur le contenu de l’ouvrage :

« II nous a semble que la nature de notre sujet excluait le récit détaillé des événements purement militaires ou politiques, des batailles, des sièges, des négociations entre les princes. Nous avons dû nous borner à ce qui était indispensable pour apprécier d’un côté ce qu’on pourrait appeler l’esprit et les tendances de la Croisade, et de l’autre l’impression qu’elle a produite sur les populations qui en sont devenues les victimes.»

… Sur le but poursuivi :

«Notre but principal a été de faire ressortir la part prise par l’Eglise et par ses agents à la destruction de la civilisation du Midi sous le prétexte d’extirper l’hérésie.»

… Sur ce qu’il pense des Cathares :

«Nous avons tâché d’être impartial : pour nous le catharisme est une erreur, tant sous le rapport philosophique que sous le rapport religieux. Mais nous le respectons comme une manifestation du besoin de vie et de liberté religieuses, comme une protestation de la raison et du sentiment individuels contre l’autorité extérieure en matière de foi, comme un effort hardi de résoudre un des problèmes les plus difficiles qui pèsent sur l’esprit de l’homme et de ramener la vie à une pureté plus parfaite au milieu des désordres du Moyen Age. »

«Le livre de Schmidt reste l’ouvrage essentiel sur le sujet.» (Ch. Pfister)

« Cet Alsacien a, dans son ouvrage, réuni avec amour les témoignages connus sur les Cathares et les a jugés d’un oeil perspicace. De cet examen il a tiré un tableau d’ensemble des mouvements cathares qui est resté valable jusqu’à nos jours.» (A. Borst)

«Le temps a passé, mais l’Histoire des Cathares de Charles Schmidt reste un ouvrage de premier ordre.» (Y.Dossat)

Les cathares – J.-L. Gasc

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Les cathares – Jean-Louis Gasc

Quatrième de couverture

Jean-Louis Gasc, guide conférencier, chargé d’actions culturelles pour le Centre des monuments nationaux à la cité de Carcassonne, a été longtemps l’animateur d’un centre de recherche sur le catharisme. Collaborateur de revues comme Pyrénées  Magazine ou Histoire Médiévale, il a également réalisé l’illustration de plusieurs ouvrages et de nombreuses expositions en « Pays cathare ». Il nous propose aujourd’hui un ouvrage très documenté sur la tragédie cathare, cette hérésie médiévale qui a bouleversé l’Europe et en particulier le royaume de France du XIIIe au XIVe siècle.

Qui étaient donc ces Cathares ou Albigeois ? Les héritiers des Bogomiles byzantins ?
Quelles étaient leur foi, leur doctrine, leur espérance ?

Ces chrétiens dissidents ont recherché les valeurs du christianisme des origines, souvent dévoyées par l’Eglise romaine. Une démarche que tenteront Luther et Calvin quelques siècles plus tard. Bons Hommes, Bonnes Femmes, Bons Chrétiens, consolament, bénédiction du pain, toutes ces expressions et rituels sont passés au crible de l’analyse historique.

L’auteur nous entraîne au cœur du quotidien de l’Eglise interdite, nous fait revivre la croisade albigeoise qui a conduit au rattachement des terres méridionales à l’administration royale. Puis, du grand bûcher de Montségur à la traque des derniers Chrétiens cathares, l’auteur nous entraîne dans les temps obscurs de l’Inquisition où l’Eglise des Bons Chrétiens finit par disparaître dans les derniers bûchers.

Un livre âpre, dense, terrible, un retour aux sources impitoyable, un véritable témoignage jusqu’à la redécouverte de ce passé mal connu.

Avec la collaboration de deux médiévistes et hérésiologues : Anne Brenon pour l’introduction et Annie Cazenave pour la préface, un ouvrage incontournable.