Tao te king – Lao Tseu
Mon analyse
Notre culture occidentale judéo-chrétienne puise ses sources à deux origines : le judaïsme et les civilisations gréco-romaines. L’attrait souvent “ exotique ” pour la sagesse orientale doit beaucoup au bouddhisme dont les principes de méditation, de connaissance et de non-violence ont été popularisés par le Dalaï Lama et Gandhi. Mais le bouddhisme est multiforme.
À la même époque que le Bouddha (env. VIe siècle avant notre ère), un maître chinois, conseiller de l’empereur décida de se retirer du monde. Un garde frontière lui demanda de laisser une trace écrite à l’intention de l’édification morale de l’humanité. Cet ouvrage, le Tao Te King sera la base de la sagesse Tao qui deviendra le Taoïsme et qui inspirera le bouddhisme Chan, ancêtre du bouddhisme Zen.
C’est cet ouvrage que je vous propose de lire car il contient des remarques qui ne sont pas étrangère à notre pensée du monde. Cela vient renforcer la théorie que nous défendons qui veut que, bien avant que nous vienne un éveilleur appelé Christ, les hommes se sont déjà interrogés sur leur situation et ont proposé des analyses pertinentes.
Lao Tseu vivait environ à l’époque de Pythagore.
Quatrième de couverture
Lao Tseu
Tandis qu’il se retirait définitivement dans les terres de l’Ouest, juché sur son buffle noir, Lao Tseu, le « Vieux Maître », rencontra un garde-frontière. Celui-ci le supplia de laisser au monde un ultime écrit : c’est ainsi, nous dit la légende, que naquit le Tao Te King. Ses cinq mille caractères chinois ont donné lieu, depuis plus de deux mille ans, à d’innombrables commentaires.
Ce « Classique de la Voie et de la Vertu » est, avec l’enseignement de Confucius (dont il est contemporain et auquel il s’oppose farouchement), au fondement de la civilisation chinoise jusqu’à aujourd’hui.
Analyse profonde de la souplesse et du non-agir, le Tao Te King, au fil des siècles, devient toujours plus moderne.