christianisme

Communautés chrétiennes du 1er siècle

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Communautés chrétiennes du ler siècle

Édouard Cothenet

Quatrième de couverture

L’urgence de la mission nourrit l’intérêt pour les Actes des Apôtres, qui valorisent le rôle de l’Esprit saint dans la vie de l’Église.
Quelle qu’en soit la valeur, l’historien doit croiser le récit de Luc avec les renseignements de première main contenus dans les épitres de Paul, sans négliger les autres écrits du Nouveau Testament ni même les textes des Pères apostoliques. Chemin faisant, c’est à un voyage à l’intérieur des premières communautés chrétiennes que nous entraîne ici le bibliste Edouard Cothenet.
On y trouve un éclairage sur de nombreux sujets : la distanciation progressive du christianisme d’avec le judaïsme alors en expansion ; la situation des judéo-chrétiens coincés entre la fidélité à la Loi de Moïse et la liberté des convertis du paganisme selon Paul ; la lente éclosion des ministères ; l’organisation du culte ; le rôle des femmes…
Deux communautés se distinguent par leur dynamisme missionnaire : Éphèse et Antioche. À l’heure où nous sommes si inquiets de l’avenir des chrétiens d’Orient, ne vaut-il pas la peine d’évoquer l’histoire de ces Églises, héritières, après Jérusalem, de la tradition apostolique ?Read more

La résistance au christianisme – R. Vaneigem

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La résistance au christianisme
Raoul Vaneigem

Les hérésies des origines au XVIIIe siècle

Quatrième de couverture
« L’histoire des mouvements de résistance à l’Eglise et à l’imprégnation chrétienne n’a été abordée à ce jour qu’à l’ombre de la théologie et selon une perspective apologétique. Parce qu’elle participe du déclin des systèmes monolithiques, la déchristianisation permet d’étudier, en dehors des périls et de l’outrance polémique, des réactions sociales et individuelles longtemps oblitérées par l’empire de séduction et de crainte que Rome gouvernait au nom du Christ.

L’Eglise ne cesse d’être hantée par un passé qui la conteste. Le christianisme s’hellénise au IIe siècle en reniant sa judéité pour tomber sous la condamnation du catholicisme au IVe siècle, et nourrir contre le clergé constantinien la nostalgie des origines et les insurrections millénaristes.

Mais, sous le pouvoir de l’Esprit qui institue la prédominance du ciel sur la terre, s’agite aussi une indomptable volonté de vivre. Se jouant de ce que Deschner appelle « l’histoire criminelle du christianisme », elle atteste la permanence d’un combat que ne travestissent plus aujourd’hui ni la mythologie chrétienne ni les idéologies de masse qui lui ont succédé pour un temps. »
(Raoul Vaneigem)

Mon commentaire
L’auteur ne peut être taxé de soumission volontaire au judéo-christianisme qu’il raille alors qu’il en applique involontairement les références.
On se demande d’où il tire ses sources quand il nous indique que Marcion rejoint Cerdon alors que ce dernier est déjà mort. Il doit confondre disciple et élève. De même son histoire d’Israël est conforme à la Bible qu’il dénonce et non conforme aux travaux des archéologues.
Encore un ouvrage à éviter.

Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme

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Les nouvelles hypothèses sur les origines du christianisme
Jacques Giri

Quatrième de couverture

Jacques Giri a mené avec sérieux son enquête sur les sources qui nous parlent du Jésus de l’histoire et des premières communautés chrétiennes celles du Nouveau Testament et celles qui vont de Clément de Rome à Marcion. Il s’est plongé avec sérieux dans une littérature technique, dont il reformule les résultats en un style clair, et porte sur le sujet un jugement pondéré. Face à la pléthore de ce genre d’ouvrage, souvent écrit en langues étrangères et marqué par l’appartenance confessionnelle, il veut « essayer de servir de guide à travers ces terres peu ou mal connues ». Une synthèse équilibrée sur un sujet difficile, présentée avec clarté et honnêteté scientifique. Les Études, mai 2008 Le polytechnicien Jacques Giri nous livre ici un courageux parcours de reconnaissance dans ce maquis d’ouvrages et d’hypothèses, à la manière, dit-il, d’un « honnête homme » du Grand Siècle. En somme, voici un dossier didactique, clair et utile sur les travaux historiques actuels. Archives de Sciences Sociales des Religions, avril-juin 2008 L’exégèse contemporaine, qui s’efforce d’en savoir toujours plus sur le « Jésus de l’histoire » (par opposition au « Jésus de la foi »), a fait des progrès considérables au cours des dernières décennies. De nouveaux débats sont apparus, que le profane a parfois du mal à suivre. C’est pour éclairer le grand public que Jacques Giri a entrepris d’écrire cette somme, qui se veut un bilan des plus récents acquis. Sur chacune des questions étudiées, qu’il s’agisse de la question des sources, de la rédaction des évangiles canoniques et des apocryphes, de l’enfance de Jésus, de sa prédication ou de sa mort, l’auteur s’efforce de distinguer ce qui est désormais certain, ce qui est probable, ce qui est possible. Une excellente synthèse. Éléments, le magazine des idées, avril-juin 2010

Mon commentaire

Cet ouvrage expose les nombreuses hypothèses issues des travaux anciens et récents portant sur des points importants dans la compréhension du christianisme primitif. Certains de ces points sont même très intéressants dans le cadre d’une approche spirituelle cathare. Je vous en conseille vivement la lecture si vous souhaitez étayer vos connaissances sur ces sujets habituellement un peu ardus.
Attention cependant car, si cet ouvrage permet de mieux situer les opinions des divers auteurs que l’on croise dans nos bibliothèques ou sur internet, il peut dérouter celles et ceux dont le bagage en matière d’études théologiques est encore un peu mince. En effet, il ne propose aucune solution incontestable si ce n’est pour infirmer des hypothèses ou de pseudo-certitudes qui circulent habituellement. Vous lirez certains auteurs d’un autre œil à l’avenir.

Aux origines du christianisme

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Aux origines du christianisme

Textes présentés par Pierre Géoltrain
Quatrième de couverture
Chacun, par tradition religieuse ou culturelle, pense connaître l’histoire des origines du christianisme, n’ayant d’autre information que celle des écrits canoniques ou apocryphes, rédigés par les chrétiens eux-mêmes dans le souci non pas de léguer à la postérité une documentation de caractère historique, mais de témoigner de la foi qui était la leur.
Or, depuis un demi-siècle, la documentation tant archéologique que littéraire s’est enrichie, ouvrant des perspectives nouvelles ; pour l’essentiel, sur le judaïsme, antérieur au christianisme ou son contemporain ; sur la pensée gnostique, postérieure aux écrits chrétiens qui deviendront canoniques ; sur l’environnement politique et religieux romain, au sein duquel s’est développée la pensée chrétienne jusqu’à ce qu’elle devienne la religion de l’Empire.
En sorte que la trentaine de spécialistes français et étrangers — archéologues, historiens, exégètes et biblistes —qui a rédigé cet ouvrage — lequel fait suite, dans la même collection, au Monde de la Bible (Folio histoire n° 88) — ne se pose plus la « question des origines ». En lieu et place d’une fondation ou d’une création, l’historien du christianisme ancien n’observe qu’un ensemble de phénomènes ponctuels, fort divers. En les mettant en relation, il constate héritages et modifications, continuités et changements, permanences et transformations —voire de véritables métamorphoses —, mais, de son point de vue d’historien, jamais de novation radicale. Aussi l’ouvrage, se situant aux origines du christianisme, envisage-t-il d’abord le judaïsme au temps de Jésus, puis Jérusalem ou la propagation de la foi en Christ, Rome, enfin, ou l’expansion de la religion chrétienne.

Les chapitres de cet ouvrage, remis à jour et complétés pour ce volume, ont initialement paru dans la revue Le monde de la Bible.

Informations techniques

Éditeur : Gallimard et Le Monde de la Bible – 2000

Les christianismes disparus

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Les christianismes disparus
la bataille pour les Écritures, apocryphes, faux et censures

Ehrman, Bart D.
traduit par : (Etats-Unis) Jacques Bonnet
Éd. Bayard , Montrouge (Hauts-de-Seine), collection Domaine biblique (février 2007).

Quatrième de couverture

Il y avait, aux origines, plusieurs versions possibles du christianisme. Lesquelles ont disparu? Pourquoi? Comment? Dans la grande diversité des textes sacrés, certains furent incorporés au Nouveau Testament, d’autres furent rejetés, attaqués, interdits et détruits. Bart Ehrman nous entraîne dans une enquête palpitante à la recherche de ces christianismes disparus. Nous assistons à une lutte de plusieurs siècles pour l’orthodoxie, qui se transforma en guerre des textes, avec la création d’une multitude de faux, d’apocryphes, d’ajouts, de censures… Nous découvrons d’anciennes interprétations, d’anciennes croyances perdues, comme l’incroyable culte de Thècle, aujourd’hui totalement oublié, et qui, jusqu’au Ve siècle, dépasse celui de Marie en notoriété.
Notre histoire religieuse ne se limite pas aux croyances et aux pratiques sorties victorieuses des conflits du passé. Elle s’éclaire, pour nous aujourd’hui, de celles qui ont été vaincues et qui ont finalement disparues.

Bart D. Ehrman est professeur d’histoire des religions aux États-Unis, et auteur de nombreux ouvrages sur la littérature chrétienne et les hérésies des premiers siècles. Les christianismes disparus est son premier livre traduit en français.

Ce que j’en pense

Cet ouvrage présente plusieurs intérêts. D’abord il présente simplement les différents courants spirituels des premiers siècles et permet de les classer par rapport au courant romain qui va finir par les supplanter.
Ceux qui désirent mieux comprendre comment s’est développé le christianisme et comment les réflexions et les influences internes au judaïsme et au christianisme ont conduit certains croyants à imaginer des possibles extrêmement divers allant des plus judaïsants des chrétiens, les ébionites, aux plus éloignés du judaïsme, les marcionites, en passant par les divers courants gnostiques, seront satisfaits de trouver dans ce livre une information d’accès aisé et complète.

Le christianisme bogomile cathare

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Le christianisme bogomile cathare

Michel Mounié

Présentation de l’auteur

Le livre « le christianisme bogomile cathare, fondement de nos cultures…Pensées sur l’amour, la femme, l’initiation, l’avenir de l’humanité » est sorti des presses courant Novembre 2009.
Parrainé par l’Association des écrivains de l’Ariège et du Sud Ouest, l’« Acala », il est imprimé à compte d’auteur.

Sommaire

Introduction. Avertissement aux philosophes : p. 7
CH. I Le christianisme, le renouveau bogomile et l’histoire : p. 17
A) Aperçus historiques
B) Les documents bogomiles et les Contes. Approches critiques.
CH. II La Nature ou la Cène divine. : p. 121
CH. III Le Christ et l’Eglise d’Amour : un Christ de liberté : p. 155
CH. IV L’Initiation et les Contes. (Premier niveau d’interprétation). : p. 237
L’audace de la pensée bogomile ou la victoire de l’homme contre la mort.
La Question du Mal.
Les Contes, traces objectives de l’histoire.
CH. V L’Amour, la Femme, l’initiation, l’avenir de l’Humanité : p. 341
(Deuxième niveau d’interprétation des Contes).
CH. VI. Appendice. : p. 391
A.Le Perceval et le Mystère de la Cène pascale dans les Evangiles.
Chrétien de Troyes et la 2ième Continuation.
B. Choix de Textes :
– Philosophiques, mystiques.
– Eléments de bibliographie. Avertissement.
– Bogomiles.
– Choix de Contes. Le Roi Porc. Le Pays d’Or.
Chants traditionnels Occitans : le Se Canta, le Rossignol catalan.
– Bibliques (Hymne à la Perle, Apocryphe).
– Manichéens. Pensées sur ce Christianisme Oriental
– Historiques au sens strict.

Quatrième de couverture
Sept siècles d’Inquisition ont occulté la réalité de l’histoire et réduit l’hérésie Bogomile Cathare à quelque dissidence, – à l’allure monacale-, de l’Eglise Catholique…
Une telle hérésie, celle des « chrétiens » ou « bons hommes » représente, bien au contraire, la grande impulsion  qui, dès le Xe siècle, a fécondé, nourri, jusque dans tous nos Contes, européens et slaves, et bien au-delà, tous nos idéaux, nos justes lois, nos buts, nos joies, nos espérances, la vie même de nos Peuples…Cette culture inouïe de l’Esprit, de l’Amour, de la Femme, de la Beauté, de la Vérité et de la Liberté, est la source de tous les éveils, ceux de la spiritualité, de tous les élans de l’histoire, de tous les progrès socio économiques… Elle représente des directions de la vie qui nous fait précisément défaut aujourd’hui…
Ce livre est donc une pensée de l’histoire où se joue, évidemment, notre histoire, celle de nos engagements actuels, c’est un livre sur le sens. Tissé de conscience et de raison, il est encore, nous l’espérons, un livre d’avenir.
Fils d’instituteurs normaliens de Carcassonne, professeur de philosophie, libre donc de toute inféodation religieuse, institutionnelle ou, inversement, de tout rejet fanatique du religieux, l’auteur redonne sens à toute cette histoire de l’hérésie et comprend toute sa puissance…