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L’unité du Bogomilo-Catharisme

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L’unité de Bogomilo-Catharisme d’après quatre textes latins analysés à la lumière des sources byzantines

DRAKOPOULOS, Theofanis

Présentation

La recherche des origines du bogomilisme et du catharisme a toujours beaucoup occupé les chercheurs.
Ces deux religions sont-elles sœurs, c’est-à-dire qu’elles auraient un « ancêtre » commun ? Ont-elles un lien de dépendance, l’une envers l’autre, c’est-à-dire le catharisme serait-il le résultat d’une prédication bogomile en Italie, voire en France ? Les sources les plus anciennes rendent ces hypothèses crédibles, mais les chercheurs ont souvent ignoré d’autres éléments : quid des pauliciens, des messaliens, des euchytes, etc. ?
Cette thèse étudie bien des points susceptibles de vous éclairer sur ce sujet.

Étant issue d’une archive ouverte, elle peut être lue par tous, mais tout usage de son contenu doit s’accompagner des obligations de citations habituelles.

 Abstract

Cette thèse tente de faire le point sur la question controversée de la filiation du catharisme, notamment dans ses rapports avec le bogomilisme. On y analyse quatre textes latins: la lettre d’Evervin de Steinfeld à Bernard de Clairvaux (vers 1143), les Actes du concile cathare de Saint-Félix de Lauragais (1167), le « De heresie catharorum in Lombardia » (1210-15) d’un auteur anonyme et le texte apocryphe d’origine bogomile « Interrogatio Iohannis ». L’école dite déconstructionniste considère l’ensemble des documents latins médiévaux antihérétiques comme relevant d’un schéma préconçu et mis au service du renforcement de la centralisation pontificale. Pourtant, en confrontant ces quatre textes avec les ouvrages rédigés contre les bogomiles de Byzance, nous aboutissons à la conclusion que les communautés nommées conventionnellement bogomiles et cathares présentent de réels points communs,  notamment par leur rattachement à un système de pensée basé sur différentes traditions apocryphes et origéniennes où l’élément chrétien joue un rôle prépondérant.

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Les Bougres : Histoire du pope Bogomile et de ses adeptes

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Les Bougres : Histoire du pope Bogomile et de ses adeptes

Borislav Primov

Informations techniques

Édition française : 1975. Bibliothèque historique Payot. 365 p. Prix à la publication : 65 Frs (9,90 €).

Traduction française de Monette Ribeyrol

Commentaire

Je n’ai pas lu ce livre mais Jean Grouillard que j’ai lu et dont je respecte les compétences, s’exprime sans équivoque dans la Revue de l’histoire des religions, tome 192 n°1, 1977. p. 114.

« L’ouvrage de D. Angelov sur Le bogomilisme en Bulgarie (Bogomilslvoto v Bâlgaria, Sofia, 1969) était d’un authentique savant.
Celui de Primov, paru à Sofia l’année suivante, est un pitoyable roman à thèse. Les « spécialistes » (cf. p. 123) y apprendront que le bogomilisme, à travers les relais du catharisme et de la Réforme, a puissamment servi « l’aspiration de l’homme à s’affranchir des chaînes de l’obscurantisme » (p. 27). L’hérésie bogomile est la réaction de l’esprit critique (p. 12) contre l’oppression ininterrompue des puissances et doctrines établies du Moyen Age. Ce qu’on nous démontre par une accumulation de citations jetées en vrac, à coup de reconstructions gratuites — voir la carrière, brossée de chic, de l’obscur Bogomil ®(p. 98-121), ou le tableau du règne du tsar Pierre (p. 77-85) — et de généralités emphatiques et peremptoires, à la limite du comique, sur le monde médiéval (il suffira de lire les pages 11-13). L’imposante bibliographie « occidentale », déballée aux pages 297-302, ne doit pas donner le change. Tout le livre prouve que l’auteur ne l’a guère lue, ou en tout cas utilisée.
La traductrice sait son bulgare, mais elle a des notions fort confuses de la rigueur historique. Les textes grecs, latins, français sont presque toujours retraduits de versions bulgares, au risque parfois de contresens (p. 158, 11. 2-3) ; les noms d’auteurs sont estropiés (Robert d’Autissiodore, pour Auxerre, p. 10 ; Fulcherio Carnotensi pour Foucher de Chartres, p. 276, n. 3, etc.) ; on bulgarise à tous propos (Traulos, une forme qui remonte à Hérodote, deviendra Travàl, p. 230) ; les « moines » deviennent les « soutanes noires » (passim). On demeure consterné qu’un livre qui n’est qu’un piège à ignorants (appât du titre inclus : Les Bougres) puisse usurper, en une période dramatique pour l’édition scientifique, la place de travaux comme celui de Milan Loos, Dualist Heresy in the Middle Ages, Prague, 1974, en regard duquel il n’est que néant prétentieux.
Jean Gouillard. »

Le christianisme bogomile cathare

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Le christianisme bogomile cathare

Michel Mounié

Présentation de l’auteur

Le livre « le christianisme bogomile cathare, fondement de nos cultures…Pensées sur l’amour, la femme, l’initiation, l’avenir de l’humanité » est sorti des presses courant Novembre 2009.
Parrainé par l’Association des écrivains de l’Ariège et du Sud Ouest, l’« Acala », il est imprimé à compte d’auteur.

Sommaire

Introduction. Avertissement aux philosophes : p. 7
CH. I Le christianisme, le renouveau bogomile et l’histoire : p. 17
A) Aperçus historiques
B) Les documents bogomiles et les Contes. Approches critiques.
CH. II La Nature ou la Cène divine. : p. 121
CH. III Le Christ et l’Eglise d’Amour : un Christ de liberté : p. 155
CH. IV L’Initiation et les Contes. (Premier niveau d’interprétation). : p. 237
L’audace de la pensée bogomile ou la victoire de l’homme contre la mort.
La Question du Mal.
Les Contes, traces objectives de l’histoire.
CH. V L’Amour, la Femme, l’initiation, l’avenir de l’Humanité : p. 341
(Deuxième niveau d’interprétation des Contes).
CH. VI. Appendice. : p. 391
A.Le Perceval et le Mystère de la Cène pascale dans les Evangiles.
Chrétien de Troyes et la 2ième Continuation.
B. Choix de Textes :
– Philosophiques, mystiques.
– Eléments de bibliographie. Avertissement.
– Bogomiles.
– Choix de Contes. Le Roi Porc. Le Pays d’Or.
Chants traditionnels Occitans : le Se Canta, le Rossignol catalan.
– Bibliques (Hymne à la Perle, Apocryphe).
– Manichéens. Pensées sur ce Christianisme Oriental
– Historiques au sens strict.

Quatrième de couverture
Sept siècles d’Inquisition ont occulté la réalité de l’histoire et réduit l’hérésie Bogomile Cathare à quelque dissidence, – à l’allure monacale-, de l’Eglise Catholique…
Une telle hérésie, celle des « chrétiens » ou « bons hommes » représente, bien au contraire, la grande impulsion  qui, dès le Xe siècle, a fécondé, nourri, jusque dans tous nos Contes, européens et slaves, et bien au-delà, tous nos idéaux, nos justes lois, nos buts, nos joies, nos espérances, la vie même de nos Peuples…Cette culture inouïe de l’Esprit, de l’Amour, de la Femme, de la Beauté, de la Vérité et de la Liberté, est la source de tous les éveils, ceux de la spiritualité, de tous les élans de l’histoire, de tous les progrès socio économiques… Elle représente des directions de la vie qui nous fait précisément défaut aujourd’hui…
Ce livre est donc une pensée de l’histoire où se joue, évidemment, notre histoire, celle de nos engagements actuels, c’est un livre sur le sens. Tissé de conscience et de raison, il est encore, nous l’espérons, un livre d’avenir.
Fils d’instituteurs normaliens de Carcassonne, professeur de philosophie, libre donc de toute inféodation religieuse, institutionnelle ou, inversement, de tout rejet fanatique du religieux, l’auteur redonne sens à toute cette histoire de l’hérésie et comprend toute sa puissance…