Byzance – Bailly


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Byzance – A. Bailly

Avant-propos
Ce n’est pas ici un travail d’érudition, mais, à l’usage d’un public cultivé et attentif, une simple mise au point des recherches auxquelles se sont livrés, en France et à l’étranger, les historiens spécialisés dans l’histoire byzantine.Nous nous écarterions de notre modeste dessein, et nous sortirions du cadre que nous nous sommes tracé, en exposant une bibliographie complète des travaux consacrés à Byzance : ils sont innombrables, et leur énumération grossirait considérablement ce livre. Le lecteur qui, ayant pris quelque intérêt à notre travail, voudrait étudier avec plus de détail un point particulier, trouvera une bibliographie extrêmement étendue dans les ouvrages de M. Joseph Calmette, et dans ceux de Vasiliev, que nous citons plus loin. Pour notre part, nous nous bornerons à indiquer les livres auxquels nous avons eu spécialement recours, et les historiens à l’égard desquels nous avons contracté la plus lourde dette.
Ce sont, tout d’abord, les anciens chroniqueurs byzsantins, contemporains des événements qu’ils ont rétracés : Procope, Agathias, Théophylacte Simocatta, le patriarche Nicéphore, Léon le
Grammairien, Anne Comnène, Pachymeris, etc. On trouvera leurs noms, au long du volume, et au fur et à mesure des références à leurs œuvres. Ils ont été traduits au XVIIe siècle, plus élégamment que littéralement, mais avec un certain souci de fidélité, et dans une langue tout à fait savoureuse : c’est à cette traduction que nous empruntons nos citations. Elle a paru sous ce titre :
Histoire de Constantinople, depuis le règne de l’Ancien Justin jusqu’à la fin de l’Empire, traduite sur les originaux grec par M. Cousin, Président en la Cour des Monnaies. — Paris, MDCLXXII (8 vol. gr. in-4).

Mon commentaire

Cet ouvrage comporte de rares mentions intéressantes sur les Pauliciens et les Bogomiles. Il est donc à réserver aux chercheurs désireux d’approfondir quelques points de détail.

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